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 libre.be belgique 12/01/2011

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sylvie95210
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sylvie95210


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MessageSujet: libre.be belgique 12/01/2011   libre.be belgique 12/01/2011 Icon_minitimeSam 12 Fév 2011 - 10:23

Virginie Efira mène une comédie décalée
Caroline Gourdin

Mis en ligne le 09/02/2011

La comédienne coproduit “A la maison pour Noël”, une fiction France 2- RTBF. Un scénario britannique adapté par Kader Aoun, tourné à Paris.
Entretien Correspondante à Paris
Actuellement à l’affiche de "La Chance de ma vie" de Nicolas Cuche, Virginie Efira poursuit son bonhomme de chemin. La voici désormais coproductrice de téléfilm, embarquée par Kader Aoun, scénariste ("H", "Jamel Comedy Club") et patron des productions de l’Abreuvoir, dans l’aventure d’"A la maison pour Noël", une comédie décalée dont le tournage, intense, vient de se terminer à Paris et en région parisienne.


Cheveux parfaitement lissés et tailleur strict, la comédienne incarne Sarah, une brillante avocate qui ne laisse rien au hasard. Comme le reste, son dîner de Noël doit être parfait : dinde bio, sapin commerce équitable, etc. "Cette femme psychorigide se retrouve dans une situation qui vacille. C’est une nuit de rencontres avec des personnages de plus en plus fous, obsessionnels, hystériques." Accusée d’adultère avec un patron impuissant ou coincée dans un train fou sans machiniste, Sarah va devoir se remettre en question. "C’est un vrai personnage comique. Dans chaque scène, il y a quelque chose à jouer. Il y a une petite ressemblance avec ce que j’ai déjà fait : les déficiences, les féminités qui vacillent, le masque social, etc."

Le scénario est né de la plume de deux Anglais coutumiers des séries de la BBC, Mark Bussel et Justin Sbresini, auteurs de "La plus pire semaine de ma vie", fiction adaptée par Kader Aoun pour M6. Le trio sévit à nouveau, cette fois pour France 2, qui leur a laissé carte blanche pour une comédie qu’on aurait attendue ailleurs. "Le scénario m’a fait mourir de rire. Il va loin dans le traitement de sujets comme le racisme ou la sexualité. Comme ce chauffeur black qui parle des blacks en disant des trucs abominables. Il y a de l’absurde mais ce qui m’intéresse, c’est que les choses peuvent exister. On n’est pas dans du burlesque. La folie est juste poussée à l’extrême", poursuit Virginie Efira.


Associée à la production, la comédienne est intervenue sur le plan artistique. "Plus j’avance, plus je peux me permettre une forme d’exigence. J’avais envie que ce téléfilm soit un film. J’ai pris des notes pendant les réunions budgétaires, mais nous avons beaucoup parlé du réalisateur avec Kader Aoun, ce qui est compliqué parce que les identités sont moins fortes qu’au cinéma. J’aimais la direction d’acteurs de Christian Merret-Palmer, dont j’avais vu "Les portes de la gloire", une comédie juste, avec un fond un peu belge." Virginie Efira a aussi influé sur le casting, en pensant notamment à Adel Bencherif ("Le Prophète") pour incarner le compagnon indolent. "On ne l’imagine pas dans une comédie. Il apporte quelque chose qui ne va pas forcément dans l’efficacité, mais permet d’être profondément dans ce qu’on veut raconter. J’avais envie que le couple de Sarah soit tout sauf bourgeois, que la personne avec qui elle est, soit beaucoup plus ouverte."

Cet après-midi-là, avant-dernier d’un tournage de 21 jours, Virginie Efira affronte Jackie Berroyer, un SDF à qui elle propose du fil dentaire... Elle croisera aussi des personnages éphémères incarnés par Didier Flamand, Marie-Sophie L., Claire Nadeau, Jonathan Lambert, etc.

"On reste sur un fil. Je n’étais pas intéressée par une caricature où l’on va chercher le rire immédiat, au détriment d’une situation réaliste qui a parfois une lourdeur, une lenteur", conclut la cinéphile, fan de "films très régressifs comme "American trip" de Nicholas Stoller. Ce qui m’ennuie, c’est quand le politiquement incorrect devient une convention."

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libre.be belgique 12/01/2011
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